Conjoncture au 1er trimestre 2025
Après une année 2024 difficile, le marché amorce une reprise timide en 2025, freinée par des conditions de financement strictes et une demande fragilisée. Les prévisions de croissance pour la France restent faibles, avec un PIB attendu à seulement 0,6 % en 2025 et 0,7 % en 2026, tandis que le taux de chômage devrait dépasser 8 % dès 2026
Les tensions internationales, notamment les politiques protectionnistes américaines et les risques d’une guerre commerciale, aggravent la fragmentation économique mondiale. L’OCDE prévoit un ralentissement global de la croissance, accompagné de pressions inflationnistes persistantes
. En Europe, malgré des baisses de taux d’intérêt par la BCE, les conditions de financement restent défavorables, avec des taux réels élevés qui freinent l’investissement industriel et résidentiel
Le marché immobilier ancien pourrait connaître une légère amélioration, avec une augmentation modeste des ventes de logements anciens (environ 4 % par an jusqu’en 2027). Cependant, cette reprise est limitée par la stagnation du pouvoir d’achat des ménages et le maintien d’un taux d’épargne élevé. Les mesures gouvernementales, telles que l’extension du PTZ et le soutien à la construction, visent à atténuer la crise du logement, mais leur impact reste limité par des contraintes budgétaires
En somme, le marché immobilier ancien évolue dans un cadre fragile où la reprise dépendra fortement des politiques économiques et financières nationales et internationales.